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… Avant que n’existent toutes choses, images,
mots, phrases et récits recouvrant le sol devenu inerte,
le temps jusqu’alors immobile, ne faisait que rêver,
penser et s’interroger:

– Qu’étais-je avant cela et que serais-je demain?
Je ne puis voir de moi que les transformations successives

que j’impose à ce grand tout qui ne peut exister sans moi

et qui me raconte...

La fragilité d’un voyage par l’image rejoint la fragilité
de l’instant par le fait qu’ils sont insaisissables ou
indéfinissables, c’est-à-dire infinis.
Chacun de nous verra les images à sa façon…
Une image pourrait n’être qu’une sorte de déséquilibre, une perturbation de la durée, qui annoncerait ce
qui s’est passé ou ce qui va, ou peut se passer
dans une interrogation qui exprime l’incertitude.
On ne sait pas, on ne peut savoir ce qui va se passer.
On ne peut que le deviner ou le souhaiter...

 

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